suite de la discussion du projet et des propositions de
loi
concernant la séparation des Églises et
de l'État.
(8° journée ; réduite
et annotée)
M. Lefas
:...
Je m'adresserai tout
d'abord à mon collègue et ami M. Maurice Colin, dont l'intervention
courageuse vaut d'autant plus être remarquée, qu'elle représente
ici un état d'esprit particulier, mais qui groupe un assez grand
nombre de membres de la majorité de la Chambre, des membres de ce
parti qui mallheureusement -...- n'a pas été représenté
au sein de la commission de la séparation des Eglises et del'Etat.
je le regrette vivement, car la présence de ce tiers part - je l'appelle
tiers parti par rapport à la majorité et à la minorité
de la commission - eût contribué, je ne dis pas à maintenir
la paix au sein de la commission, - ...- mais à y instituer
- ...- un bon accord plis efficace sur les méthodes de travail
qui nous ont profondément divisés dès le cébut
des travaux de la commission.
...
... l'absence de ces
membres de la majorité à mis la minorité de la commission
...
en
présence, et sans intermédiaire, d'une majorité -
majorité d'une voix - ... qui appartenais, elle, exclusievement
à l'extrême gauche de cette Assemblée, aux seuls partis
socialistes et radical socialiste.
Cette majorité de la
commission arrivait avec un programme fait, et fait en dehors de nos réunions,
sur la question de la séparation et même avec des idées
toutes faites sur la façon d'appliquer ce programme.
Force lui a bien été
d'appliquer ce programme sans accepter nulle transaction puisqu'elle était
majorité ... sans accepter même de discussion suffisante
sur les grands points qui font depuis quinze jours l'objet de ce débat
(Exclamation sur divers bancs.) Je m'explique.
Je sais que nous avons discuté
abondamment au sein de la commission sur des détails, et force nous
abien été de le faire, d'abord pour apprendre de quoi nous
parlions, car lorsque nous avons été élus membres
de la commission, aucun de nous ne savait exactement, je crois, de quelles
choses nous devions discuter ; il a bien fallu nous mettre d'accord sur
les termes de la discussion et, pour cela, peser les détails et
les mots. Mais je dis que sur les grands points du projet, sur la question
de la séparation même, et sur les conditions générales
dans lesquelles elle devait s'effectuer, il n'y a eu ni discussion ni documentation
comparables à celles que nous avons eues depuis quinze jours ici.
Et pourtant il a semblé à quelques membres de la commission,
et j'en suis, que ç'eût été là le début
nécessaire à ses travaux.
.....
M. le rapporteur : (
commentera et défendra son rapport)
...
M. Louis Lacombe et M.Henri Laniel
interviendront encore avant que le président mette aux voix la cloture
de la discussion générale ; on devait passer à
l'examen de loi article par article)
©Maurice Gelbard
9, chemin du clos d'Artois
91490 Oncy sur École
ISBN 2 - 9505795 -2 - 3
Dépôt légal 2ème trimestre
1999